Aujourd'hui, Ali est seul maître à bord et se concentre sur sa tâche importante : recouvrir les murs intérieurs des plaques d'isolant. Il s'agit de plaques de liège de 10 cm d'épaisseur (un peu moins pour les retours de châssis). Le défi consiste à partir de vieux murs très inégaux et de terminer avec un plan vertical parfait. Les 27 ans d'expérience d'Ali sont précieuses... Chaque plaque doit souvent être adaptée à la situation.

 La colle se mélange au fur et à mesure des besoins.

Et vous pouvez vérifier le résultat: c'est parfaitement vertical !

L'équipe des couvreurs est revenue pour terminer la toiture du bâtiment central. Les grands 'Velux' sont arrivés (deux par coté). On les place aussitôt.

L'isolant pour les murs intérieurs (du liège 100% écologique) est livré. On l'attendait impatiemment...

C'est Ali qui se charge de rentrer tout à l'intérieur du bâtiment.

Cette fois on va relier la gare au reste du monde! L'équipe du gros oeuvre est revenue pour creuser la tranchée dans laquelle on placera les égouts ainsi que les gaines où placer les câbles pour l'électricité, les télécommunications etc.

Petit incident : un voisin a laissé sa voiture dans le chemin... Mais le quartier de Gastuche est bourré de ressources. Un autre voisin est dépanneur. L'affaire est proprement réglée...

Aujourd'hui (et demain...) a lieu une grande offensive contre l'humidité ascensionnelle. Deux ouvriers de la société Craps, chargée du plafonnage, enduisent les anciens murs au rez de chaussée d'un ciment hydrofuge anti-salpêtre. Cette opération est la suite de l'opération d'injection opérée par la société Hydrotec au pied des murs il y a quelques semaines déjà (remonter à la date du 6 septembre). Le petit exposé qui suit a été emprunté sur le site web d'Hydrotec :
Murs humides : étapes du traitement

1- Décapage du plafonnage
2- Forage long
3- Forage court
4- Injection
Les points 1 - 2 - 3 - 4 ont déjà été faits. L'enduit appliqué aujourd'hui est le point 5.
5- Traitement anti-salpêtre (cimentage hydrofuge / membrane) avant replâtrage

Quand ce sera sec, on attaquera le plafonnage...

Aujourd’hui (et demain...), on isole la toiture. Le procédé ISOFLOC consiste à insuffler de la ouate de cellulose dans le volume entre les panneaux CELIT de la sous-toiture (déjà un très bon isolant), la membrane pare-vapeur « INTELLO » et latéralement les montants de la toiture. La ouate de cellulose est composée de papier journal recyclé. Sa fabrication ne nécessite que très peu d’énergie et est inoffensive pour l’eau, l’air et le sol.

Dans la camionnette en bas, le matériau en ballots et le compresseur. Dans le fond du camion, une personne ouvre chaque ballot et verse son contenu dans un entonnoir. Le compresseur envoie le tout à travers le tuyau.

Dans le bâtiment sous la toiture, une seconde personne insère le conduit dans les volumes  à remplir.

Le pare-vapeur 'INTELLO', que l'on voit bien entre les structures en bois, présente une étanchéité variable, presque étanche en hiver, très perméable en été.

• Plus d’info sur le matériau ISOFLOC
• Plus d’info sur le pare-vapeur INTELLO
• Plus d'info sur le sous-toiture CELIT

On travaille entre les ondées. L'équipe d'Hervé est revenue pour divers travaux de maçonnerie comme ici, refermer les murs autour des ancrages du futur auvent.

L'équipe des couvreurs, dirigée par Mr Guy Duchêne (avec sa casquette) est remontée sur les toits. En tout cas tant qu'il ne pleut pas. On prépare la pose des ardoises sur le pan Est du toit.

Sur le pan Ouest du toit, Yves place la sous-toiture (les panneaux isolants Celit).

A l'intérieur, vérification des cotes pour le coffrage des marches de l'escalier du studio.

Plic, ploc. La pluie a chassé presque tout le monde du chantier, sauf l'électricien qui continue courageusement à placer ses câbles dans les parties sous toit...

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