On s'active, car les camions de béton arrivent lundi ! Etançonnage de la salle principale.

On continue le coffrage de l'escalier. Une vue plongeante inédite. Il reste à séparer les quatre marches du palier.

Au premier, les ferraillages sont placés. Tout est prêt pour accueillir le béton liquide.

Dans quelques jours, on coule le béton du 1er étage. Auparavant, étançonnage des poutrains-claveaux au rez. Il s'agit de supporter sans faiblir le poids du béton. Ici, l'annexe Sud.

La cage d'escalier principale prend forme. Construction du coffrage pour couler le béton de l'escalier.

Et de deux.

On ferme ! Et on pose "poutrains-claveaux" pour la séparation des étages. Les poutrelles métalliques ne sont déjà plus qu'un souvenir. (Comme tant d'autres choses...)

Ci-dessous: le Maître d'Ouvrage se demande si elle pourra planter des géraniums sous la fenêtre... 

Et de une.

On recimente bien vite le mur, il s'agit que cela tienne avant d'enlever la seconde...



Difficile à croire, n'est-ce pas, mais c'est ici qu'on placera la nouvelle cage d'escalier.

Quand à ces deux poutrelles métalliques, qu'on a dégagées récemment dans le plafond de l'annexe Sud, il faut les enlever: elles ne sont pas du tout d'aplomb... Prudemment, et une à la fois, on va les sortir par la façade avant. En espérant que le mur (ce qu'il en reste) tienne...



Bientôt, le plancher (en béton : poutrains + claveaux) sera terminé dans l'annexe sud. (ci dessous)

Et on travaille pour arriver au même point dans l'annexe Nord (ci dessous) - David et Hervé.

L'escalier centenaire, en bon chène massif, a terminé sa carrière.



Ce sont des choses qui arrivent : parmi les centaines de coups de marteau que l'on donne sur un chantier, il en est qui ratent leur cible, et hélas aboutissent sur une partie - que l'on découvre alors bien vulnérable - du corps humain. C'est arrivé à Dimitri, et même s'il sourit sur la photo, ça fait plutôt mal, deux doigts cassés. On lui souhaite bon rétablissement. Et je continue à me demander comment convaincre ses collègues de mettre leur casque sur la tête... Un accident est si vite arrivé...

Réunion de chantier du 14 juin.

Hier jeudi, une vieille cheminée et un pan de mur se sont effondrés dans l’annexe Nord. Quelques centaines de kilos de briques qui en tombant ont tout de même cassé une poutrelle en béton. Personne n’était au mauvais endroit. Une occasion de plus de rappeler - une fois encore - que la sécurité doit être sans cesse à l’esprit de tous en cette période du chantier particulièrement délicate.

Ci dessous: L’entrepreneur de gros œuvre Nicolas Gabriels, l’ingénieur de stabilité Mr Jandrain, l’architecte Laurent Devos.

 

La Maitre d’ouvrage et une visiteuse intéressée, Annick Meulemens (partenaire dans le projet de Centre de Santé)

 

Ci-dessous : L'équipe, composée de 5 ouvriers actuellement, enlève en parallèle la toiture et les planchers des deux annexes, et pose des poutrains en béton à la place des vieux planchers. Pendant que les uns désossent le toit ou le plancher dans une annexe, les autres placent les nouvelles poutrelles en béton dans l'autre. Une bonne coordination donne à chacun son travail et permet au chantier d'avancer à un bon rythme.

Ci dessous : Les déchets bien triés sont prêts pour être évacués en toute sécurité.

Ci dessous : évacuation des vieilles tuiles Eternit dans les règles de l'art.

Ci-dessous : Placement des premiers poutrains claveaux pour le plancher du premier.

Ci-dessous : Préparation des encoches dans les murs pour accueillir les poutrains. (ici dans l'annexe Nord)

Ci dessous : Le démontage du toit de l'annexe Nord a commencé.

Ci-dessous : Une autre vue de la grande salle... sans son plancher et bientôt, sans son plafond !

Ci-dessous : Le plancher du premier étage du bâtiment central a été enlevé. Voici une perspective qu'on ne verra pas très souvent (ni très longtemps).

Ci dessous : Le plancher du premier avant évacuation. Attention les clous!

Ci-dessous : Dans la cabine de l'équipe des ouvriers, les plans du bâtiment, bien affichés...

Ci-dessous : On commence à enlever le plancher du premier étage.

Ci-dessous : Ici, une poutrelle métallique, une des réponses à la question de l'inclinaison du bâtiment. Une  fenêtre et une porte coté Nord en seront pourvues, à la place des linteaux en béton, trop hauts.

Ci-dessous : Regardez bien, c'est une des dernières photos de la gare dans sa configuration originelle. Les toits des annexes vont bientôt disparaitre, elles seront rehaussées pour offrir le volume d'un étage normal.

MAI 2013

Ci-dessus : Préparation des baies. On ferme une baie, on en ouvre une autre, on transforme une porte en fenêtre, une fenêtre en porte… En effet, le plan de circulation du bâtiment est complètement modifié… 

Ci-dessus : Ca, ce sera la porte d’entrée du studio.

Ci-dessus : Ici, on ferme.

Ci-dessus : Ceci n’est pas une pipe. Ici, on va ouvrir.

Ci-dessus : Ici ou va ouvrir aussi, sur le beau graffiti, et la porte qui est ouverte à coté, on va la fermer.

Ci-dessus : Et ici, en ouvrant le mur pour une nouvelle baie, qu’est ce qu’on trouve ? Une porte ancienne qui nous raconte qu’elle est là enfermée depuis longtemps, comme une princesse, et qu’autrefois, elle s’ouvrait aussi. Elle était murée des deux cotés, on n’avait pas idée de son existence. La pauvre porte a peine redécouverte, ira cependant sans pitié au conteneur ! Rénover, c’est le royaume de la surprise. On en aura d’autres ailleurs !

Ci-dessus : Pose des linteaux sur les baies. Et les voyageurs pour Ottignies montent dans le train…

Ci-dessus : Ca, c’est les anciens guichets. Fermés, bien évidemment !

Ci-dessus : En alignant soigneusement ses briques pour fermer cette baie, Hervé va faire une découverte intéressante…

Ci-dessus : Hervé remarque  une assez forte pente sur l’alignement des briques existantes. Le bâtiment serait-il en train de pencher. On re-vérifie… Oui, il y a une sérieuse déclivité… Plusieurs dizaines de centimètres sur la longueur du bâtiment.

On va voir de l’autre coté… Ici aussi, c’est penché ! Après vérification au laser, le bâtiment est penché de… presque 30 cm sur toute sa longueur (30m), et régulièrement. Pas de cassure, pas de fente inquiétante… Chacun des trois bâtiments accuse une déclivité de 10 cm. Au fil du temps, la gare de Gastuche s'est doucement inclinée vers le Sud ! Il va falloir en tenir compte…

Ci-dessus : A l’intérieur aussi, on ferme, on ouvre (refrain connu). A gauche, embrasure de porte fermée. Au mileu, corps de cheminées ancienne : éliminée, fermée. A droite, on ouvre la porte qui donnera accès à la (petite) cuisine du centre de santé.

Ci-dessus : Le croisiez-vous ? C’est ici les toilettes ! Attention à la lampe ! On a réussi à ne pas briser cette superbe suspension d’époque pendant (presque) tout le chantier.

Ci-dessus : Premier bureau de consultation. On a fait des progrès depuis un mois, non ?

Ci-dessus : Nouvelles découverte. Une monumentale poutre de béton supporte toute la façade du bâtiment principal coté quais. Pas question de l’enlever. Ici aussi, il va falloir s’adapter (surtout les hauteurs de voûte des baies et les châssis…)

Ci-dessus : Avant qu’ils ne disparaissent, quelques charmants graffitis (il y en a beaucoup d’autres, très bien illustrés, que le comité de censure a hélas écartés...)